Chronique: LE BOIS DES OMBRES – Barbara Dribbusch

Date de parution: 04.10.2018
Nombre de pages: 375
Edition: Pocket

Résumé

A la mort de sa grand-mère, Anne Südhausen trouve, cachés sous le lit, une dizaine de cahiers d’écolier à la couverture noire. Un journal intime que son aïeule a rédigé en 1943, lors de son séjour au Bois des Ombres. En lisant ces carnets, Anne découvre un pan de sa vie dont elle ignorait tout. Quelle était cette mystérieuse clinique autrichienne dans laquelle sa grand-mère a vécu pendant la Seconde Guerre mondiale ? Quelles expériences psychiatriques, menées par les nazis, abritait-elle ? Alors qu’elle n’a qu’une hâte, avancer chaque jour un peu plus dans la lecture de ce journal, Anne se rend compte que deux des carnets ont disparu et qu’elle-même pourrait bien être en danger…

Mon avis

J’ai été transportée au Bois des Ombres ! La pesanteur de la seconde guerre mondiale et de ses méfaits inconnus, ici, dans le domaine hospitalier. Ce récit était une très belle lecture, malgré la tragédie véhiculée durant ces terribles années. Le mélange passé/présent est très bien agencé, on s’attache aux personnages, Anne et Charlotte, en s’immergeant dans leurs vies remplies de similitudes à deux époques distinctes.

J’ai adoré découvrir ce thème du côté Allemand/Autrichien. Une histoire de guerre, qui propose un éventail d’émotions et de couleurs. On s’imagine parfaitement cet hôpital psychiatrique, avec sa forêt enneigée, sa cuisine, buanderie, où toutes les mains s’affairent. Je n’ose pas en décrire plus, il faut juste savoir que ces patients, ne sont pas n’importe qui, tout comme le directeur de psychiatrie, qui va tout faire pour protéger son lieu pour qu’il ne tombe pas dans les mains du grand H. et ne soit transformé en hôpital militaire.

J’ai aimé l’écriture, l’auteur retransmet parfaitement ce climat de propagande extrême de l’époque, afin de rallier tout le monde à la cause du peuple allemand. Même si on en entend parler énormément à l’école, l’aspect abordé dans ces romans historiques, au travers de cahiers, de lettres … Est plus apaisant, plus instructif, ce qui laisse une trace dans la mémoire, sans pour autant avoir l’impression du bourrage de crâne classique.

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